vendredi 22 mai 2015

Le point sur les lectures communes

Une lecture commune vous attend du 1er au 15 juin ici  avec un des grands classiques du genre steampunk : Les voies d'Anubis,


Deux suggestions de livres (également proposés en partenariat), sont également proposées ici.






Editions Walrus

Bienvenue à notre nouveau partenaire:






Walrus, ce sont des histoires délirantes, effrayantes, fantastiques, bourrées d’action et de geekeries qui vous retourneront le cerveau. Ce n’est pas parce que c’est de la lecture que ce doit être ennuyeux.

Plus d'informations ici

lundi 4 mai 2015

Fenja - Les Dits du Midgardr 2, de Manuel Essard Critique de Youplala


Fenja - Les Dits du Midgardr 2, de Manuel Essard

Ayant déjà lu le premier tome de la série " Les Dits du Midgardr " je me suis proposée pour lire la suite. J'avais beaucoup apprécié le premier tome, et j'étais très enthousiaste à l'idée de me replonger dans le monde Nordique de l'auteur.

L'héroïne de cette histoire est Fenja, une femme poursuivie par des hommes à la suite de l'attaque de son village. Alors qu'elle tente d'échapper à ses poursuivants, elle disparaît soudain du lieu où elle se trouve. C'est alors qu'elle se retrouve dans un endroit magique, caché et qu'elle se découvre une nouvelle destinée.

Il y a peu d'action dans ce tome mis à part la poursuite. Et encore elle reste très succincte. Par rapport au premier volet, le personnage est moins élaboré à mon sens, mais reste tout de même intéressant. Fenja aurait gagné à être un peu plus décrite, et son personnage un peu plus poussé.
Un point un peu négatif, c'est que contrairement au premier tome, les termes de la mythologie nordique sont utilisés très fréquemment et pour les personnes qui ne s'y connaissent pas, la lecture devient par moment laborieuse. Autant la première fois j'avais trouvé que cela faisait le charme du livre, autant cette fois-ci cela en retire un peu. Mais on note tout de même que le langage utilisé facilite l'immersion dans ce monde si peu commun.
De nouveau la présence du lexique présent à la fin du livre permet de s'y retrouver, même s'il est dommage de devoir s'y reporter autant. Toutefois même si le vocabulaire peut perturber, on ne peut pas retirer à l'auteur son écriture, fluide agréable et parfois poétique.

Par contre l'auteur maîtrise toujours autant la description et la création d'un environnement particulier. Effectivement on est tout de suite transporté dans ce monde qui n'est pas commun en lecture. Toute cette neige, ces paysages froids créent un climat étrange auquel nous ne sommes pas habitués mais qui n'est pas désagréable pour autant. C'est une ambiance agréable à découvrir et qui donne envie de prolonger la lecture ne serait-ce que pour s'imaginer le lieu.

Tout comme le premier tome, celui ci annonce une suite que je ne manquerais pas de lire puisque cela reste une lecture très agréable et différente de ce que l'on peut voir en ce moment.

fiche livre : Fenja - Les Dits du Midgardr 2, de Manuel Essard

Fenja - Les Dits du Midgardr 2, de Manuel Essard





Depuis des temps immémoriaux, bien avant le Ragnarøkkr même, les hommes du Midgardr et les Thurses étaient ennemis, saisissant la première occasion pour se battre. On ne comptait plus les destructions de borg ou de campements.
Les mortels calquant leur attitude sur celle des Dieux morts, il ne pouvait y avoir d'issue favorable à cette haine ancestrale...
Fenja, seconde femme du smidr du village de la forêt, vivait heureuse.
Mais, trois jours auparavant, une troupe de jarl avait investi le village dans un fracas de grésjárn, de feu et de cris.
Voici enfin le second volume des Dits du Midgardr de Manuel Essard, fabuleuse saga épique où la fureur du vent du nord emportera tout sur son passage.



  • Genre : aventure/fantasy

  • Nombre de pages : 66

  • Format : numérique

Le Monde de la Terre Creuse - 1 : Svastika, d'Alain Paris Critique d'Illion

Le Monde de la Terre Creuse - 1 : Svastika, d'Alain Paris


Je souhaite tout d'abord remercier les éditions L'ivre-Book pour ce partenariat fort intéressant. Quand je me suis inscrite sur le forum Au coeur de l'Imaginarium pour ce livre, je pensais qu'il s'agissait de la réédition au format numérique d'un livre plutôt récent mais relativement inconnu. Troublée par le titre, je me suis mise à faire des recherches (succinctes) sur les Théories de la Terre Creuse. Que ne fus-je pas surprise d'y trouver mention de l'ouvrage comme faisant partie d'une grande saga de dix tomes publiés par Alain Paris à la fin des années 90 ! :-o

Originellement publiée chez Fleuve noir dans le rayon anticipation, la saga est aujourd'hui plutôt classée parmi les ouvrages de fantasy et/ou d'uchronie. Le point de départ est très simple, vous l'avez lu un peu plus haut dans le résumé : le Troisième Reich d'Hitler a gagné la Seconde Guerre Mondiale et entre dans son huitième centenaire d'existence. Si ce postulat place clairement le livre dans les uchronies, on voit mal au premier abord (i.e en se basant uniquement sur le résumé) ce que vient faire la fantasy là-dedans.

C'est justement une des premières choses qui m'a gêné dans ce livre. Mais soyons clair : la gêne dont il est ici question est propre à l'univers mis en place par l'auteur. Il ne s'agit aucunement d'une appréciation négative. En effet le scénario se dévoile dans un monde moyenâgeux ou début Renaissance. On sait que c'est le futur mais on se retrouve face à une régression sociétale proprement choquante par rapport à ce qu'elle était en 1945. On est approximativement en 2745 et au lieu d'avoir une technologie qui a évolué c'est comme si on avait tout redémarré à zéro, sans que le lecteur parvienne (au début tout du moins) à en comprendre la raison. Qui plus est, lors d'un dialogue au cours d'un repas entre différents personnages, on nous dit que "nous" (les humains de ce Reich du futur) vivons à l'intérieur de la Terre, sur la surface concave de la croûte terrestre. Nous serions donc passé en 800 ans de la surface au sous-sol de la Terre. Soit. Mais pourquoi dans ce cas les scientifiques de ce monde (les astrologues) disent-ils qu'aux Pôles il est possible de communiquer avec d'autres sphères ? Je dois dire que dans les premières pages, j'étais bien perdue. Je confrontais ce que nous savons aujourd'hui du monde à ce que l'auteur nous révélait du sien et les deux étaient si différents que j'en ressentais une sorte de panique asphyxiante, tant je trouvais cela illogique et insensé.

La réponse a fini par venir, en partie, du personnage de l'astrologue attitré du Graf von Hagen, qui nous explique l'histoire du Reich de la Terre Creuse. Il y a bien eu une victoire, mais a un prix exorbitant qui a conduit le monde dans un âge de ténèbres duquel est sorti le monde actuel, avec une géographie profondément modifiée, bien que l'auteur ait pris soin d'utiliser des points de repères connus du public. Néanmoins une petite carte en début d'ouvrage aurait été appréciable. Dans ce nouveau monde il n'y a pas de religion et les événements du passé sont perçus et racontés dans une veine épique surprenante pour quelqu'un qui en connaît la vérité. Le décalage entre ce que savent les personnages et ce que le lecteur sait réellement crée une atmosphère oppressante. On pourrait en rire si ce n'avait pas été si dramatique. Cette vision épique des choses est induite par l'univers moyenâgeux, mais je suis néanmoins horrifiée à l'idée qu'un jour quelqu'un pourrait effectivement penser cela. Car c'est l'oubli de l'Histoire et la propagande poussée à l'extrême pour appliquer les idéaux du "Premier Empereur" qui ont conduit à cette vision des faits. Il n'y a pas de religion mais le "Premier" est devenu un Dieu dont les "Hauts-Faits" sont des légendes et partie intégrante de la mythologie du Reich. On peut d'ailleurs rapprocher cette mythologie des mythologies nordiques par moment.

Ce tome de la saga est un tome d'introduction. Fondamentalement il ne se passe pas grand chose si ce n'est la déchéance du personnage principal, qui doit servir d'élément déclencheur et de catalyseur pour une vengeance à venir dans les tomes suivants (eh flûte me voilà condamner à lire la suite T_T...). Cette déchéance est dû à une dénonciation calomnieuse d'un autre personnage, dénonciation entraînant une grande purge, digne de Staline, dans la famille d'Arno von Hagen. Certains personnages sont en effet accusés de fomenter un complot contre l'Empereur, pour donner l'indépendance au Protectorat d'Ukraine. Bien que n'ayant suivi les événements que de manière épisodique, je ne peux m'empêcher de noter une similitude avec ce qui se passe en Ukraine en ce moment. Je ne sais pas si Alain Paris fut réellement visionnaire sur ce coup-là, mais la coïncidence mérite d'être remarquée. Concernant le "complot", l'Empereur est lucide sur la situation. Il laisse néanmoins faire la Sainte-Vehme (sorte de police politique, à la fois juge et bourreau, comme la Gestapo) sans réagir. Est-il prisonnier de son rôle ou a-t-il peur de la Sainte-Vehme ? Quoiqu'il en soit, dans ce monde sombre et oppressant que nous décrit Alain Paris, on remarque que même l'utopie nazie pleinement réalisée est soumise à l'influence des "déités" du Pouvoir et de l'Ambition et sur l'autel desquelles des innocents sont sacrifiés comme le héros.

On peut donc dégager de ceci plusieurs catégories de "pouvoirs" :
- la Sainte-Vehme, comparable à la Gestapo et dont le nom seul inspire la terreur
- un pouvoir scientifico-religieux, garant de la vérité et de la connaissance du monde, à travers les astrologues. Ce pouvoir représente néanmoins les théories officielles et donc la propagande.
- un pouvoir scientifique dissident en la personne d'Urien (il y en a sans doute plus mais c'est à voir dans les prochains livres) dont l'opinion sur le monde est différent
- un pouvoir (?) révolutionnaire. Arno von Hagen en est vraisemblablement le caractère principal mais pour l'instant cet aspect est seulement suggéré et très peu développé.

Ayant fait mes petites recherches, j'ai appris que l'auteur avait été fortement décrié sur cette saga, accusé de faire l'apologie du nazisme. On ne peut pas donner tort aux détracteurs : ce qui est évoqué est proprement révoltant. Et c'est révoltant parce que c'est plausible. C'est la grande force d'Alain Paris, qu'on peut (à mon avis) comparer à Terry Pratchett de ce point de vue là : construire un monde fictif suffisamment cohérent pour qu'il nous semble vivant. Bien sûr ici il y a la dérision et l'humour en moins, au profit d'un monde sombre, violent, oppressant et étouffant, car telles sont les dictatures et les dystopies. Car je crois qu'on peut parler ici de dystopie. Je n'en dévoilerais pas plus sur le livre si ce n'est pour dire que je suis admirative de la richesse et de la complexité qu'a réussi à mettre en place l'auteur.

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fiche livre : Le Monde de la Terre Creuse - 1 : Svastika, d'Alain Paris

Le Monde de la Terre Creuse - 1 : Svastika, d'Alain Paris





Le Reich a 799 ans. Pour célébrer les fêtes du huitième centenaire, les principaux seigneurs et junkers de l'empire se rendent à l'Obersalzberg.
Des délégations des royaumes qui se partagent la Terre avec le Reich sont également invitées à cette cérémonie. C'est un long voyage pour le Graf Ulrich von Hagen, maître du Domaine de Voroniklovo, son fils Arno et sa suite. Un voyage attrayant et tranquille qui se déroulera dans une ambiance de fête. Malheureusement, une fois sur place, les évènements ne se dérouleront pas comme prévus…
Profitez de cette réédition numérique du Monde de la Terre Creuse d’Alain Paris pour vous plonger dans cet univers de fantasy uchronique fascinant.



  • Genre : uchronie
  • Nombre de pages : 236
  • Format : numérique

La carte oubliée, de Dimitri Loose Critique de Coccinelle

La carte oubliée, de Dimitri Loose

Je tiens à remercier le forum Au Coeur de l'Imaginarium ainsi que l’auteur Dimitri Loose pour ce très beau partenariat.
Dans ce roman nous allons suivre les aventures de Jonathan Coste, un jeune étudiant sans un sou, mordu de poker qui va se rendre compte qu’il a un don. Celui-ci va y voir une véritable aubaine qui pourrait faire de lui une légende dans le milieu du jeu de cartes. Malheureusement les responsables de ce don ont prévu bien d’autre chose pour lui que d’être assis à une table de jeu.  Puis il y a Miguel El Cuino Vidal, un trentenaire qui vient d’hériter de la fortune de son paternel et qui compte bien profiter de sa nouvelle vie. Mais c’est sans compter sur les secrets de famille qui vont remonter à la surface et l’attirer malgré lui dans ‘Le Grand Jeu’. Nous partirons également à la rencontre d’autres personnes, telles que d’anciennes cartes rappelées par leur chef de famille afin de débuter une nouvelle partie, mais aussi des nouvelles cartes qui s’éveillent à peine… 

Il s’agit d’un livre du genre fantastique et action, nous glissons d’un monde réel à celui du fantastique avec une certaine agilité, à aucun moment de ma lecture je me suis perdue entre ces deux mondes. La plume de Dimitri Loose est fluide, ce qui permet au lecteur de se repérer très vite, exemple : le texte écrit en italique lorsqu’il s’agit des pensées des acteurs. L’univers dans lequel évolue les personnages est très original, ce roman développe la mythologie autour des cartes qui ne sont autre que des personnes de notre monde choisi pour participer ‘Au Grand Jeu’. L’écrivain nous décrit en détail les paysages dans lesquels sont plongés nos héros, ce qui est sans doute un témoignage de son amour pour les voyages et qui permet à nous, lecteurs, de nous faire ressentir certaines angoisses de Jonathan, Miguel et bien d’autres… 
  
A la fin du livre, l’auteur nous prévient qu’il a ouvert beaucoup de portes lors de son récit et que dans les tomes suivants nous obtiendrons toutes les réponses aux questions restées en suspens. En effet, tout le long de ce récit nous allons découvrir beaucoup de personnages, ce qui peut être déroutant. Toutefois, les deux  principaux acteurs, Jonathan et Miguel, vont être au cœur du sujet. Durant les trois quarts du roman nous allons les découvrir en parallèle, Dimitri Loose va nous transporter dans leurs aventures respectives. Ils finiront par se rencontrer furtivement mais cela éveillera pas mal de questions dans l’esprit de Jonathan. Suite à cela ils reprendront différents chemins qui nous laisseront beaucoup de questions en tête. Pour en savoir plus il faudra attendre de découvrir le tome 2.  
  
Après avoir lu ce livre, lorsque l’on regarde la couverture on se dit que l’auteur a dès le départ joué carte sur table en donnant le ton de son récit. Avec  son titre ‘La carte oubliée’ et son sous-titre ‘1. Lancelot’ il fait référence aux 2 personnages principaux ; la carte qui rappelle le sujet de l’histoire et l’éclaboussure rouge qui n’est autre que le sang qui va couler tout au long de son histoire. La quatrième de couverture de La Carte Oubliée nous accueille avec un résumé très alléchant. Je cite : ‘’Et si les événements de l’histoire n’étaient que les conséquences d’une partie de cartes… Au poker, être un bon joueur c’est bien… être télépathe c’est mieux’’. Je ne sais pas ce que cette phrase éveille en vous, pour moi beaucoup de choses à la fois, mon imagination se met à galoper. 

Pour conclure, il y a 2 jours que j’ai fermé ce merveilleux livre, et je peux vous dire que ‘La Carte Oubliée’ ne peut être en aucun cas oubliée… J’ai passé un très agréable moment, je suis une fan du genre fantastique et je dis bravo à ce jeune auteur Dimitri Loose qui a réussi à me transporter dans des lieux  qui paraissent si réels par leur description mais aussi par ses individus qu’on ne peut pas oublier de par leur côté attachant et là je ne parle pas seulement de nos 2 héros. J’ai ressenti beaucoup d’émotion lors de cette lecture… des angoisses, des peurs, du chagrin, de la peine aussi, car l’auteur n’hésite pas une seul seconde à malmener ses personnages. Que Le temps va sembler long en attendant la publication du second tome qui promet d’être des plus trépidants…

La carte oubliée, de Dimitri Loose critique d'Alessia54800



La carte oubliée, de Dimitri Loose


J'ai eu beaucoup de mal avec ce livre, je l'ai lu exactement 2 fois et la deuxième fois je n'ai pas réussi à arriver jusqu'au bout. Tout ça, mérite bien sûr une explication.
En général, l'histoire est originale, j'aime bien le fait qu'en fait le poker est un jeu réel avec de vrais personnes.
Tous les personnages ont un caractère, ils sont tous au même niveau et j'aime ce point là, il y a pas un personnage qui est au dessus de l'auteur (je parle bien sûr au niveau caractère) ils ont tous leurs trucs. Mais mon très très gros problème c'est les changements de point de vue, car il y a beaucoup de personnages.
Alors déjà que quand il y a 2 changements de point de vue, j'arrive à me perdre (oui oui ahah) alors là, c'est le pompon sur la pomponette.
Dans un chapitre il y a 6 ou 7 changements, je ne suis plus !!!! Je me perd, des fois je me souviens même plus du personnage, je me dis à tiens un nouveau alors que pas du tout. Bref totalement noyée sous les personnages.
C'est vraiment dommage, car l'histoire en elle même est bien. Avec César qui est en fait comme un Dieu dans l'histoire, il régit tout. Jonathan aussi qui a eu beaucoup de mal à comprendre qu'en fait le jeu est réel. Lui il était tranquille à gagner au poker grâce à sa télépathie.
Le personnage que j'aime vraiment bien c'est Hector, celui qui contrôle les chiens, c'est juste trop cool comme pouvoir !! J'ai eu aussi beaucoup de peine pour L'ombre
A part ça, le livre se lit bien, j'aime beaucoup la plume de l'auteur. Je ne sais pas si je lirai la suite car je pense que pour suivre la suite, va falloir que je relise une 3éme fois le livre... Car il y a certains trucs que j'oublie à chaque fois.
Après je pense que pour ceux qui arrivent à gérer les changements de point de vue, c'est un livre pour vous.

Fiche livre : La carte oubliée, de Dimitri Loose

La carte oubliée, de Dimitri Loose





Et si les événements de l’Histoire n’étaient que les conséquences d’une partie de cartes…

Au poker, être un bon joueur c’est bien… être télépathe c’est mieux. Quand Jonathan Coste, étudiant sans le sou et passionné de texas holdem, découvre son étrange don, il se dit que c’est une aubaine qui va faire de lui une légende du plus célèbre jeu de cartes. Hélas, «ceux» qui sont responsables de cette providence ont, pour lui, d’autres ambitions bien plus dangereuses que de rester assis à une table de jeu.

Miguel El Cuino Vidal, quant à lui, est un trentenaire hédoniste qui vient d’hériter de son père d’un empire de plusieurs milliards d’euros. Il se félicite d’être le riche le plus incompétent de l’Histoire, domaine où la concurrence est rude. Les secrets de famille vont très vite le rattraper et l’empêcher de profiter de sa nouvelle fortune. Il va, bien malgré lui, prendre la place qui lui revient dans le Grand Jeu.

La Carte Oubliée est une épopée fantastique contemporaine dont Lancelot est le premier livre.



  • Genre :fantastique

  • Nombre de pages : 354

  • Format : numérique

Le Sacrifice des dieux, de Christophe Michaud Critique de Frei

Le Sacrifice des dieux, de Christophe Michaud


Marcel Salcovetti est un enquêteur du Saint Office, un peu comme l'inquisition, mais à sa manière. Un jour, le Vatican l'envoie en mission à Naples, pour arrêter une groupe d'individus qui s'adonnent à la sorcellerie. Essayant d'intégrer le mouvement, il est amené à traduire un ancien livre, qui lui fait d'abord faire des cauchemars, puis des actes de plus en plus horribles... Arrivera-t-il à s'en sortir?

Nous suivons notre enquêteur à travers son journal entrecoupé de photos, dessins et articles de journaux, d'abord cohérent dans les dates et dans ses écrits, puis petit à petit, Marcel se mélange dans les jours, a des moment d'amnésie et sombre petit à petit dans la folie... C'est avec quelques frissons que l'on découvre ses actes avec lui, que l'on découvre ce qu'il a fait dans ses moments d'amnésie. J'avoue avoir lu cet ebook d'une seule traite! Une fois dedans, il n'y a pas moyen de s'arrêter tellement nous sommes pris dans cette lente descente aux enfers de notre enquêteur, qui nous prend aux tripes.

Avec son écriture fluide, l'auteur nous transporte dans le monde de l'horreur avec une telle facilité qu'on se retrouve à la fin du livre, à en réclamer encore. On ressent derrière cette fiction tout le travail et la recherche de Christophe Michaud pour rester cohérent du début à la fin, dans les différents mythes qu'il aborde.

Le seul petit bémol que je soulèverais est que dans la version ebook, les articles de journaux sont trop petits pour être lus entièrement. N'ayant pas (pour l'instant) la version papier, je ne me prononcerais pas sur cette dernière. Cependant, même sans lire les coupures de journaux, il est tout à fait possible de suivre l'histoire, sans se retrouver perdu par la suite.

En bref, c'est un coup de cœur pour moi! Ça faisait quelques mois qu'un livre ne m'avait pas autant transporté ni même autant séduite. Merci beaucoup à l'auteur, Christophe Michaud, et au forum Au coeur de l'imaginarium pour cette agréable découverte! Maintenant, il ne me reste plus qu'à me procurer la version papier de ce petit bijou!